Je poursuis ma série d’articles sur mon fabuleux voyage dans l’Himalaya indien avec un mini guide des visites incontournables du Ladakh. Pour rappel, le Ladakh qui était autrefois indépendant compte parmi les régions les plus coupées du monde où les seules routes qui relient ce « petit Tibet » sont fermées durant l’hiver. Située au cœur de l’Himalaya, cette région de l’Inde du Nord qui signifie « pays des cols » promet un voyage inoubliable !
Une destination de premier choix pour les amoureux de randonnées et de nature mais aussi pour les férus de culture bouddhique. En effet, les Ladakhis suivent sa forme tibétaine installée depuis des millénaires et pratiquent sa philosophie quotidiennement. Comme je ne suis pas devenue lama (titre donné aux enseignants religieux du bouddhisme), je ne vous proposerai pas d’analyses détaillées des pratiques du Bouddhisme dans cet article mais plutôt une première approche de la culture locale avec ses principaux sites touristiques. Durant la première partie de notre séjour, pour l’ensemble des visites ci-dessous, nous avons eu la chance d’être accompagnés d’un guide local anglophone, le même qui nous a ensuite conduit à travers l’Himalaya. Une prestation que je vous recommande vivement pour mieux comprendre le passé historique ou encore les croyances de cette région unique au monde.
Le Monastère de Likir
C’est dans l’ouest de la vallée de l’Indus que notre périple débuta par le superbe monastère de Likir, le plus important du Ladakh qui plus est, dirigé par le frère du Dalaï-Lama. Malgré la pluie glaciale, notre première visite autour du bouddhisme tibétain ne manqua pas de nous captiver grâce aux explications de notre guide.
A l’intérieur, il renferme une importante collection de manuscrits anciens et de costumes traditionnels. C’est lors de cette visite que nous avons appris le principe fondamental commun entre l’hindouisme et le bouddhisme du Karma, communément représenté par une peinture circulaire dans les monastères.
Le Monastère d’Alchi
Notre découverte des monastères de la région se poursuivit au bord de l’Indus au Monastère d’Alchi. Datant du XIe siècle, c’est le plus ancien du Ladakh mais surtout l’un des plus impressionnants avec ses cinq sanctuaires finement décorés de fresques murales, peintures et sculptures sur bois qui ont parfaitement traversées les âges, un véritable joyau que je n’ai malheureusement pas eu le droit de photographier. Il vous faudra donc vous y rendre pour constater la beauté de ce lieu rarement égalé dans tout l’Himalaya.
Alchi Kitchen
Et comme les bonnes adresses font selon moi partie intégrante des visites à ne pas manquer, la découverte du Monastère d’Alchi est aussi un excellent prétexte pour faire une pause chez Alchi Kitchen. Un restaurant convivial aux allures d’auberge de montagne familiale où les cuisinières s’affairent derrière les fourneaux pour nous concocter d’authentiques et savoureux plats locaux, un régal !
Le Monastère de Lamayuru
Culminant à 3 510m d’altitude, le Monastère de Lamayuru est l’un des plus anciens du Ladakh. Il héberge aujourd’hui 200 moines et lamas dont 50 enfants moines. C’est dans cet environnement reposant qui invite à la médiation que nous nous sommes préparés pour le trek en haute montagne qui nous attendait puisque ce fut son point de départ. Une étape également pour ceux qui parcourent la région en légendaire Royal Enfield, une institution pour les indiens à la recherche de sensations fortes.
Avant de nous reposés au Dragon Hôtel, notre guest house pour la nuit, nous avons eu l’opportunité de nous joindre aux habitants au cours d’une charmante fête de village et d’y observer des danses locales.
Si vous souhaitez suivre la chronologie de mon voyage, je vous renvoie sur l’article de mon trek d’une semaine dans l’Himalaya. Sinon, je vous donne rendez-vous très prochainement pour la seconde partie des visites culturelles incontournables du Ladakh. xx