Après cette éprouvante année de préparatifs de mariage bouleversée à plusieurs reprises par la Covid, je suis heureuse de vous partager enfin l’accomplissement de sa première étape : notre mariage civil !
Réalisé à Paris, notre mariage civil correspondait surtout à l’officialisation de notre union, une étape qui selon moi ressemblait plus à une formalité qu’à un mariage au sens romantique du terme. À l’origine nous avions prévu de nous marier un samedi matin à la mairie du 3ème arrondissement, entourés uniquement de nos familles proches et de nos témoins puis de nous réunir dans un charmant restaurant autour d’un déjeuner au menu élaboré spécialement pour l’occasion. La semaine suivante nous devions nous envoler pour Bali avec l’ensemble de nos invités, y réaliser notre cérémonie laïque qui s’annonçait magique et célébrer notre mariage sur plusieurs jours dans le cadre tropical paradisiaque dont nous avions rêvé et que notre wedding planner avait imaginé pour nous. Se serait ensuivi notre lune de miel dans les îles Indonésiennes pendant 1 mois. Vous connaissez la suite, la Covid a bousculé nos plans à deux reprises : notre date de juin fut décalée pour cause de confinement et celle de septembre annulée pour non réouverture des frontières indonésiennes avec l’étranger jusqu’en 2021. Autant vous dire que nous préférons attendre un peu avant de fixer une 3ème date…
Repenser notre mariage en dernière minute
Cet été encore, notre wedding planner semblait confiante et malgré quelques inquiétudes nous restions persuadés que notre programme ce déroulerait comme énoncés plus haut. Mais lorsque le consulat de Bali qui prônait une réouverture de l’île en septembre fut démenti par l’ambassade de Jakarta, tous nos espoirs s’envolèrent une nouvelle fois.
De son côté, la mairie de Paris nous assura que notre cérémonie civile retenue pour le 19 septembre se déroulerait presque normalement (avec une limite d’invités fixée à 35 personnes et un port du masque « semi-obligatoire » : le maire n’en porte pas et les mariés ainsi que leurs témoins peuvent les retirer). La question de conserver cette date indépendamment de celle de Bali se posa à peine, nous avions choisi de nous marier en 2020 pour nos 10 ans de relation, nous voulions donc malgré tout officialiser notre union. De même, il était tout aussi évident de marquer ce moment avec nos invités qui nous avaient soutenu dans notre projet tout au long de l’année.
Vous vous doutez certainement que revoir toute l’organisation de notre mariage quasiment un mois avant sa date n’aura pas été de tout repos. L’ampleur de la tâche me semblait pour ainsi dire insurmontable, il a fallu gérer les démarches de remboursement de nos vols et de ceux de nos invités qui avaient déjà été décalés de juin à septembre, échanger avec la wedding planner chargée de faire l’intermédiaire avec les prestataires sur place et par dessus tout, trouver une idée pour célébrer notre cérémonie civile à Paris ; sans compter que j’avais prévu une petite robe blanche qui à mon sens ne correspondait plus à notre mariage !
Les rebondissements de notre cérémonie civile
Afin de planifier au mieux notre journée, nous avons très vite partagé notre date avec l’ensemble de nos invités prévus à Bali. Et comme les rebondissements ne manquent pas cette année, nous avons dû composer avec la nouvelle mesure de quarantaine imposée après un séjour en France, mise en place à 2 semaines de notre date notamment par la Belgique, l’Allemagne et l’Israël dont certains de nos convives sont résidents. Sans parler de ceux basés à Bali, en Corée du Sud ou aux États-Unis… Je ne vous cache pas notre déception de ne pas les avoir compté parmi nous. Le côté positif est que ma crainte de devoir sélectionner nos invités s’était finalement envolée, entre les restrictions des différents pays et les personnes à risques que nous ne voulions pas faire déplacer, notre liste répondait parfaitement aux exigences de la mairie.
Pourtant, alors que nous avions réussi à tout préparer dans les temps, une dernière surprise nous attendait. À J-3 de notre mariage, je découvrais avec stupeur sur le tableau d’affichage de la mairie que la plus grande brocante d’Ile-de-France se tiendrait tout le week-end dans le quartier, autour et même dans la cours d’honneur de la mairie du 3ème arrondissement. Je vous laisse imaginer mon niveau d’énervement en découvrant cette nouvelle par moi-même étant-donné que nous n’avions pas été notifiés de cet événement. Que le service des mariages de la mairie de Paris nous impose un comité restreint, des masques et des distanciations sociales pour raisons sanitaires, je veux bien, mais découvrir qu’un cluster est organisé en parallèle, j’ai beaucoup de mal à comprendre la logique. Selon moi, maintenir les cérémonies alors qu’une énorme manifestation doit se dérouler simultanément au même endroit est tout simplement une mise en danger d’autrui dans le contexte actuel !
Fort heureusement, je n’avais pas prévu de faire une arrivée de princesse en carrosse sur le parvis de la mairie mais quand bien même, j’aurais aimé pouvoir distinguer mes invités dans la foule en sortant du taxi qui ne pouvait pas stationner et éviter de surcroît de supporter le retard inopportun de l’élu devant un stand de saucisses fumant. Enfin rassurez-vous, le matin du jour J j’avais raisonnablement pris sur moi-même pour faire abstraction de ces désagréments (il faut avouer que j’avais tellement hurlé les jours précédents…), le plus important était désormais de passer une belle journée en compagnie des personnes bienveillantes qui seraient présentes.
De la formalité à l’émotion
Alors que j’imaginais un acte administratif avec une appréhension similaire à mes partiels d’étudiante, une fois entrée dans la mairie et la musique lancée, plus rien n’existait autour de moi. Comme dans une bulle, je n’avais d’yeux que pour mon futur mari. Je me sentis submergée par l’émotion à en avoir les larmes aux yeux, un moment à la fois court et intense. L’atmosphère hors du temps qui régnait dans la superbe salle des mariages me fit oublier tous mes malheurs, j’étais enfin mariée à l’homme de ma vie.
Ma tenue de mariage civil
Contrairement à ma robe qui sera révélée à Bali, je n’avais pas prévue de « vraie » robe de mariée pour ma cérémonie civile. J’avais opté pour une petite robe courte en dentelle blanche, habillée mais facile à reporter en d’autres occasions. Toutefois, lorsque nous avons décidé d’annuler le restaurant en famille pour réaliser un cocktail en comité plus large, celle-ci ne s’harmonisait plus à la nouvelle ambiance de notre mariage. Après des heures de recherche principalement sur internet, je suis tombée sur LA robe qui correspondait en tous points à ce que j’avais en tête. J’ai choisi une robe de mariée de la marque Self-Portrait issue de la collection nuptiale exclusivement crée pour le site Net-à-Porter. Confectionnée en guipure blanche jouant sur la transparence, j’ai adoré sa coupe rétro avec son encolure torsadée légèrement montante, ses manches ballons et sa longueur midi à la finition festonnée qui permettait de mettre en valeur mes sandales à talons dorées de la marque Bobbies.
Pour accessoiriser ma tenue j’avais envie d’une paire de boucles d’oreilles assez imposante mais pas trop longue étant donné le col de ma robe. Je me suis tout de suite dirigée vers les bijoux de la marque Shourouk, une créatrice que j’apprécie beaucoup pour son côté bling parfois décalé. Je suis tombée sous le charme de sa collection mélangeant cristaux de Swarovski et perles d’eau douce, avec un modèle étincelant et pendant juste ce qu’il faut. Je n’avais pas prévu de porter d’autres bijoux mais en découvrant les barrettes de la même créatrice, j’ai tout de suite pensé que mon modèle de prédilection fait de cristaux également, à la fois sobre et brillant, fonctionnerait parfaitement avec la coiffure que j’imaginais.
Les autres accessoires qui constituaient ma tenue étaient déjà prévus à l’origine, à savoir mon petit sac en perles de la marque Printemps, mon bouquet réalisé sur-mesure par Au Nom de la Rose mélangeant roses, eucalyptus et fleurs de saison (la fleuriste a tout de suite compris mes attentes) ainsi que mes sandales dorées très confortables portant le doux nom de Bonbon que j’avais choisi pour mon ouverture de bal à Bali.
Le choix de nos alliances
C’est tout naturellement que nous avons choisi des alliances Tiffany & Co, un joaillier qui comme vous le savez marque les événements de notre vie de couple. Nous y sommes très bien accompagnés depuis nos fiançailles, je n’imaginais pas meilleure conseillère que celle qui avait parfaitement guidé Jonathan dans le choix de mon solitaire pour faire sa demande en mariage.
Nous voulions des alliances assorties et en platine comme ma bague de fiançailles. Notre choix s’est porté sur deux modèles intemporels à l’évocation raffinée de la Belle Epoque, aux bordures texturées millegrains et avec un sertissage de diamants sur toute sa circonférence pour mon anneau. Un combo parfait avec mon solitaire que je portais à l’annulaire droit lors du mariage et que j’ai ensuite ajouté à mon alliance, la main de femme mariée de mes rêves !
Ma mise en beauté de mariée
Très organisée pour mes rendez-vous beauté, tout était déjà programmé à partir du mois précédent le mariage. J’avais réservé un soin complet du visage chez Oh My Cream, une restructuration des sourcils chez Carole & Brows (la meilleure dans ce domaine) et un léger balayage accompagné d’un soin chez Zazen où j’ai mes habitudes depuis de nombreuses années. Un rendez-vous durant lequel j’en profitais pour échanger sur ma coiffure de mariée que j’imaginais glamour, cheveux détachés et ondulés, relevés sur le côté avec ma barrette scintillante. Après quelques recherches Pinterest, l’experte en coiffures d’événements du salon, finalisa mon idée en me suggérant une tresse discrète pour parfaire ma coiffure.
La semaine du grand jour, j’avais également prévu un soin revitalisant du visage chez Rosa Alba. Ayant la peau très sensible, j’avais échangé en amont avec Clémence qui, très professionnelle me sembla la personne toute indiquée pour réaliser mon maquillage de mariée. Mon soin qui fut un pur bonheur me confirma que j’avais choisi la bonne personne. Elle adapta parfaitement mes inspirations à mon visage et exécuta mon maquillage idéal avec prévenance, je n’aurais pas pu rêver mieux !
Cerise sur le gâteau, j’avais rendez-vous la veille chez Gloss-up pour la manucure pédicure qui viendrait achever ma mise en beauté. Sans idée préalable, je voulais quelque chose de sobre et élégant. Après un dilemme cornélien sur la teinte, j’ai opté pour une french manucure dans les tonalités rosées et une pédicure assortie mais sans french.
L’ensemble de ma préparation se déroula le matin du mariage à deux pas de chez nous, au salon de coiffure Zazen du Marais ouvert en avance spécialement pour moi. Mon futur époux préparé de son côté, put me découvrir sur place lors d’un joli moment d’émotion. Un grand merci à Morgane et Clémence qui ont toutes deux largement dépassé mes espérances, une chance d’avoir été si bien entourée pour cette journée spéciale.
Notre cocktail de mariage idyllique
Lorsque nous avons entamé nos nouveaux préparatifs, nous voulions faire un peu plus qu’un simple vin d’honneur sans pour autant créer un double mariage avec celui prévu l’année prochaine. Nous souhaitions un lieu idyllique au charme parisien, de préférence central avec un accès facile et rapide depuis la mairie, et si possible en plein air pour profiter des dernières belles journées qu’offrent le mois de septembre. Après plusieurs idées et quelques recherches, nous sommes tombés d’accord sur le lieu parisien par excellence : la Seine !
C’est en découvrant les Yachts de Paris, des bateaux à la fois anciens et modernes à l’élégance intemporelle, que notre idée s’est alors concrétisée. Le coup de coeur s’est ensuite confirmé avec la visite du Victoria, un bateau de 1987 aux lignes néoclassiques, à l’intérieur chaleureux et doté d’un vaste et confortable pont supérieur. Par chance, nous avons pu réserver l’une des dernières disponibilités de ce superbe yacht de 40m que nous avons entièrement privatisé de 11h20 à 16h pour profiter pleinement de nos invités qui auraient la surprise de visiter la ville de l’amour lors d’un cocktail déjeunatoire.
Après notre cérémonie civile qui se déroulait à 11h, nous avons donc tous pris la direction des quais de Seine. À notre arrivée, l’équipage nous attendait en uniforme formant une haie d’honneur et comble du romantisme, l’orchestre que nous avions réservé pour l’occasion jouait déjà. Nous avons choisi de faire notre lancé de pétales de fleurs séchées sur le quai à ce moment plutôt qu’à la mairie, pour échapper au tumulte de la brocante et savourer ce moment féerique avec nos invités. Premiers à bord, mon mari et moi-même (incroyable d’écrire ça !) prîmes une coupe de champagne proposée par un serveur posté à l’entrée du pont et une fois tous nos convives à bord, la croisière débuta en trinquant.
Pour la musique nous voulions absolument un live band pour créer une atmosphère chic et romantique. Jonathan qui se chargea de la recherche retint La Jazzinière, un collectif composés de musiciens professionnels très actifs sur la scène française qui permet d’assembler différentes configurations de groupe selon le style musical et l’ambiance souhaités. Nous avons constitué un trio Swing bebop composé d’un piano, d’une trompette et d’une contrebasse pour rythmer notre croisière. Un choix judicieux qui correspondait parfaitement à nos attentes. De talentueux musiciens que je recommande chaleureusement.
Côté saveurs, nous avons suivi la recommandation des Yatchs de Paris habitués à travailler avec la maison Lenôtre. Nous avons fait confiance à ce traiteur de renom pour réaliser un cocktail de circonstance qui comprenait des pièces salées et sucrées raffinées, de même que d’excellents vins, champagnes et alcools. Un bar ainsi que des tables élégamment nappées avec chaises napoléons, étaient dressées à l’intérieur où le personnel aussi discret qu’agréable assurait un service constant entre la cabine et le pont supérieur. Nous n’avions plus qu’à laisser porter sur la Seine au son de la musique, à discuter, manger, rire et contempler Paris, un moment inoubliable que nous avons tous beaucoup apprécié.
La talentueuse photographe de notre mariage
Pour immortaliser cette journée mémorable, nous avons fait confiance à Émilie de Akhaprod. Une talentueuse photographe que nous avons eu le plaisir de côtoyer à Bali et qui partage notre passion pour les voyages. En effet, c’est en baroudant autour du monde qu’elle a façonné son oeil de photographe, elle capture d’ailleurs les moments précieux aussi bien en photo qu’en vidéo. Une joie de la retrouver à l’occasion de notre mariage et un bonheur de poser devant une personne familière à la fois prévenante, professionnelle et discrète. Elle a su saisir les moments forts et les rendre encore plus magiques en tirant profit du magnifique décor parisien qui s’offrait à nous durant le cocktail, je pense notamment à mon lancé de bouquet absolument fabuleux ! Elle a parfaitement retranscrit l’ambiance particulière de cette journée et ce, malgré l’agitation et la précipitation de notre cérémonie civile. Un grand merci pour son travail auquel le format du blog ne rend pas forcément justice. Des souvenirs à chérir que nous avons hâte de mettre dans un album.
Notre mini lune de miel
Des étoiles pleins les yeux et des papillons dans le ventre, le lendemain de notre mariage nous nous envolions dans les îles non pas indonésiennes mais grecques. Deux semaines de déconnexion totale entre Santorin et Naxos, les deux îles les plus romantiques des Cyclades pour savourer des vacances en amoureux et oublier les tracas de cette année, en particulier cette Covid qui semblait ne plus exister. Un repos bien mérité avant d’attaquer la suite des festivités l’année prochaine ! xx